TEXTES et ARTICLES




1999 - La mémoire collective de Michel Clerbois, Geneviève Levivier, Le Soir 08 07 99

2000 - "Visita interiora terrae" Ben Durent, Cat. Usine

2002 - "Comment échapper à la vérité identitaire", Claude Lorent, La Libre Belgique

Fluxnews 2017, Michel Briscole

Michel Clerbois s'attaque à la Théorie de
l'Information. Il Introduit dans le domaine plastique le concept de
désorganisation d'un système. Dans cette exposition il est parti de projection
Mercator et de fuseau horaire pour tester un système aléatoire sur
ordinateur."L'entropie est nulle lorsque l'incertitude n'existe pas ou du moins n'est
pas quantifiable".Comme il le dit lui-même :Au début de l'année 2016, une nouvelle perspective de
recherche s'ouvrit à moi par la découverte d'une notion d'utilisation
singulière de l'ordinateur et de la possibilité d'une création interactive avec
celui-ci, de manière exponentielle et illimitée.
Ces travaux à partir des pratiques digitales sont un nouvel axe de recherche.
Deux développements principaux ont été à ce jour dégagés ; premièrement
une projection dans le médium photographique contemporain, les divers états où
errent la photographie; suppression de prise de vue, plus d'appareil mais un
dialogue direct avec la machine informatique, entre proposition et réponse,
entre choix et aléatoire. Deuxièmement les concepts, les thèmes, aussi vastes
que le monde, partant des données objectives, de l'espace/temps définies par
nos conventions occidentales contemporaines. Envisager les glissements, les
fluctuations de zones transactionnels fictives, sans tomber dans l'anecdotique,
le momentané, l'illustration d'un monde en perpétuelle transformation.
J'évoque à ce propos les notions "d'objets photographiques", au sens
où l'entend Markus Kramer :
"Ce concept central du photographique est la transformation
indicielle-technologique d'un référent (input) en un objet (output). L'output
ainsi constitué est défini dans ce qui suit comme "Objet
photographique", une forme particulière d'art conceptuel
matérialisé." (Objets photographiques, "La Boîte de Pandore",
Musée d'art moderne de la Ville de Paris, 2016).Tout travail artistique est basé sur un processus anaphorique, mais confier
cette ultime touche (pinceau ou clavier) à un ordinateur est une première, ce
dernier déterminant le degré aléatoire de la transformation.Rassembler toutes ces idées dans des tableaux numériques, qu'il défini comme
"objets photographiques", lui permet de travailler sur le médium
photographique contemporain, au travers d'une réflexion sur la fluctuation et
l'illisibilité de l'image, tout en restant esthétique.Un regret ; l'utilisation datée du pixel carré... usé par de nombreux
artistes, vidéates, plasticiens durant la fin du siècle dernier.
A quand la Théorie du Chaos avec des fractales version Michel Clerbois ?
Philippe
Agéa
Bruxelles, avril 2017